Un week-end fort !

Météo annoncée, SW 4 à 5 B  avec rafales et averses.

J’ai confiance  dans le second (formé il y a quinze ans aux Glénans), avec toutefois le regret de ne pas avoir un autre équipier confirmé, car les deux mousses de 8 & 11 ans découvrent l’habitable (même s’ils font de la voile légère).

Ce samedi 25 juin, je passe chercher les mousses et leur papa à Trentemoult et nous filons vers le Crouesty, en écoutant des chants de marins…

Une fois à bord, nous prenons le temps de nous installer, de faire le briefing sécurité et puis, en route pour l’aventure.

Sortie de port tranquille, on hisse toute la toile, puis très vite un ris, puis au vu du ciel menaçant, un deuxième ris. 

On rêve de Belle-Île-en-Mer mais, compte-tenu des conditions qui se durcissent, le cap’taine décide de jouer la sécurité : cap sur port Halliguen.

Si jusque là, le ciel était demeuré relativement clément, un fort grain s’abat sur nous réduisant la visibilité, avec rafales et grêle. Mais l’équipage tient bon et notre navire tient bien la mer.

Heureusement ça ne dure pas trop longtemps, et  après de nombreux virements de bord, nous entrons dans port Halliguen, en même temps que la régate des Oursons (au profit des enfants malades des hôpitaux de Paris).

Les mousses ont “assuré” à merveille et rayonnent de plaisir.

Fin d’après-midi sous le soleil avec la fête nautique de la SNSM.

Dimanche, c’est beaucoup plus calme qu’annoncé. On met toute la toile, ce qui permet au p’tit mousse de barrer, et nous en profitons même pour faire un exercice d’homme à la mer, à la voile, avec un pare-battage (récupéré au quatrième passage).

Mais les enfants sont fatigués, on décide de rentrer sur Le Crouesty pour déjeuner au port. On terminera même au moteur (pétole à l’heure de midi).

Bilan très positif avec cette famille formidable, et ces enfants autonomes et bien amarinés.

Mais le cap’taine, fatigué, garde un peu d’amertume, car il n’a même pas pu serrer sa fille dans ses bras (en transit à Nantes durant ce week-end, et déjà repartie en Guyane), faute d’avoir trouvé un skipper remplaçant.

C’est peut-être le signe qu’il est temps de raccrocher sa veste de quart au placard des souvenirs…

Alain Louche

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *